Régionale 3 – Journée 12 ( voir le récap )
Inter Bocage FC : 2
Cap Aunis FC : 2
La première arrache un nul (2-2) au mental au terme d’un match… particulier. Le résumé :
Que personne ne s’y trompe : l’Inter, son coach et tous ses joueurs savent qu’à la fin d’une saison, entre les décisions arbitrales favorables et défavorables, les choses s’équilibrent souvent, pour ne pas dire toujours. Autrement dit : les résultats, bons ou mauvais, sont de la responsabilité des acteurs, pas de celle de ceux qui les arbitrent. Rappelons également qu’arbitrer est (très) compliqué.
Lorsqu’un homme en noir parvient à se mettre à dos… les deux équipes à la fois, en l’occurrence celle de l’IBFC et celle de CAP Aunis, il y a toutefois un problème. Les décisions, bonnes ou mauvaises, ont souvent de bonnes raisons d’exister. Le mépris d’un arbitre qui refuse de dialoguer avec les acteurs, aucune.
L’Inter aurait dû se voir accorder un penalty en première période, Aunis ne saura jamais si l’égalisation qu’elle a subie en fin de rencontre, dans la confusion générale, était valable. Au milieu de tout ça et d’un dialogue rendu impossible avec le directeur du jeu, il y a tout de même eu du foot, des buts, et une prestation collective plutôt séduisante des Bleu et Noir. En face, les Rochelais ont, eux, fait preuve d’une efficacité impressionnante. Ils sont venus à peu près deux fois dans la surface d’Etienne pour y inscrire autant de buts. À vingt minutes du terme, l’Inter, malgré une pléiade d’occasions, était donc mené… 0-2. Et l’équipe de Florimond Blais évoluait à neuf, après l’exclusion de Lenny et un carton blanc reçu par Thymoté.
C’est là que les locaux ont su faire preuve de résilience, plier sans rompre. Et rendre possible une remontada sur le gong. Après avoir dû patienter… 13 minutes au lieu de 10 sur le banc, Thymoté brossait un corner intelligemment dévié par Martin pour entretenir l’espoir (1-2, 85e). Dans la foulée, l’Inter poussait et c’est finalement sur un ultime coup de pied arrêté de Thym’, que le match nul était arraché (2-2, 90e +2). Le gardien adverse, bien gêné par Maxime, arrêtait le ballon derrière sa ligne de but et les deux équipes se séparaient, presque gênées l’une pour l’autre, sur un score de parité.
Notons que si celles-ci ont probablement trop évacué verbalement leur frustration durant les 90 minutes de la partie, tout s’est globalement bien passé entre les 22 acteurs – et même un peu plus en incluant les remplaçants – sur le terrain. Y compris après la rencontre, au moment de débriefer ce drôle de dimanche.
3ème Division – Journée 12 (voir le récap)
Vergentonnaise US : 2
Inter Bocage FC : 1
La réserve s’incline par la plus petite des marges (2-1). L’analyse de Jérémie :
« Après trois matchs consécutifs à la maison, la réserve A se déplaçait sur le terrain de l’US Vergentonnaise. Cela pouvait s’apparenter à un match piège : équipe remaniée trois fois dans le weekend suite à des pépins ; temps venteux ; adversaire en mal de points. Et ce n’est pas l’entame de match qui allait contredire cela. Nos adversaires profitaient, en effet, du vent pour jouer long par-dessus notre défense. Le premier ballon du genre fut une alerte, le deuxième nous sanctionnait d’un but (0-1, 10e), et un troisième nous mettait, une nouvelle fois, en difficulté…
Une fois ce premier quart d’heure compliqué digéré, l’équipe reprenait le fil de son match. Elle ressortait plutôt bien les ballons mais cela se compliquait dans les trente derniers mètres, par manque d’inspiration et de justesse technique. Le tout empêchait l’Inter de se créer des occasions. Les nombreux coup francs obtenus ne donnaient rien et la mi-temps était sifflé sur le score de 1 à 0.
L’IBFC revenait malgré tout rapidement au score, sur une frappe pied gauche de Poups, bien servi par Auguste. L’équipe était alors clairement sur un temps fort et faisait le siège de son adversaires. Mais sans pour autant se créer de situations nettes, à cause des mêmes maux qu’en première période.
Le tournant du match ? La 70e minute, quand Emilien, monté aux avant postes, trouvait l’équerre du but. Notre chance était passée et les locaux redevenaient dangereux, avec deux centres coup sur coup qui auraient dû nous ramener à la prudence. A la 80e minute, le déboulé du numéro 9 local se terminait par un penalty. Antonin touchait le ballon mais celui-ci terminait sa course au fond des filets.
Le score restera inchangé, malgré la pression mise dans les dernières minutes par les visiteurs. Encore une fois dans ce type de match, nous n’arrivons pas à faire basculer le résultat de notre côté. Nous devons progresser là-dessus sur la deuxième partie de saison. »